Actions en faveur des populations Baka

Programmes mis en œuvre par 09 Cameroun :

  • Construction, équipement et accompagnement du centre pré scolaire
  • Construction d’un logement pour l’instituteur
  • Programme de parrainage scolaire
  • Implantation d’une école primaire publique
  • Programme d’auto suffisance alimentaire
  • Suivi sanitaire :
  • Aménagement hydraulique

Article pour le site de Coop’Dev

APPEL

« La forêt est bonne. Elle est vaste, mais je n’ai pas peur. Je ne crains que les géants qui abattent les arbres…», disait un conteur du peuple des arbres : les Baka, que l’on appelle « pygmées ».
Bien que l’origine de ce peuple demeure mystérieuse, on sait qu’il est un des plus vieux de l’Humanité. Durant des millénaires, les Baka ont vécu en étroite symbiose avec la forêt équatoriale d’Afrique. Ayant avec elle une relation fondée sur le respect et l’équilibre, ils ont su y puiser d’abondantes ressources sans l’abîmer. En témoignent la finesse de leur organisation sociale, la subtilité de leur musique ou leur extraordinaire pharmacopée; le peuple des arbres, protégé par la Grande Forêt des guerres tribales, de l’esclavagisme et des colonisations, a bâti, au fil du temps, une culture d’une incomparable richesse.

Puis, des multinationales étrangères se sont installées sur le territoire des Baka pour y exploiter la forêt et ses sous sols ; détruisant, en quelques dizaines d’années seulement,  cet environnement qui les avait si longtemps abrités.  Chassés, méprisés et brutalisés, les « pygmées » ont dû renoncer à leur mode de vie ancestral et, peut être plus qu’à tout, à l’estime d’eux même. En ce moment, les Baka, comme d’autres peuples avant eux, sombrent dans l’indignité et l’alcoolisme.

Est-ce ainsi que s’achève leur histoire ? Le peuple des arbres est-il condamné à l’agonie silencieuse et douloureuse de sa civilisation?
 
Et nous : n’aurions-nous pas tout à gagner à protéger ces ultimes témoins des racines du monde, dépositaires d’un savoir inestimable?

Si les Baka aspirent légitimement à leur part de modernité, ils souhaitent en premier lieu préserver le lien profond et vital qui les unit à la forêt.
 
Sommes-nous capables de les y aider ? En réalité, leur cause semble perdue tant l’ampleur de ce qu’il faudrait accomplir paraît immense. 


Mais la pire des choses serait de ne pas essayer…